Voilà le genre d'article que j'écris quand je n'ai pas trop de temps...une compilation.
Ce coup là, ce sera une compilation vidéo, qui peut prendre du temps si vous regardez toutes les vidéos en entier...mais bon, vous n'êtes pas non plus obligés, regarder des extraits suffira largement....
Donc, l'autre jour, dépité par ma découverte sur le fait que mon petit camion Majorette existait vraiment et qu'on me l'avait caché, et explorant le monde des camions de l'époque, je tombe sur la vidéo suivante, une réclame assez longue pour le dispositif rail route "Kangourou", qui se met en place à la fin des années 50:
Etonnant, ce petit voyage dans une France proprette en carte postale technicolor. Les routiers sont propres et ne sentent pas de dessous les bras, tout est organisé et au service du travailleur...
La bande son est incroyable, hollywoodienne; non, il y a pas, le rail route avec Paul et André, ça envoie du paté
Comme je vois la marque du camion, un Berliet, je recherche vite fait des infos sur ce type d'engins, pas si rare quand j'étais gamin....
Là, on est plus dans "le salaire de la peur". La musique n'est pas piquée des hannetons non plus. Il y du cuivre, pour vendre du camion qui arpente nos colonies...
Cette petite musique me remémorre alors les films de propagande sur la reconstruction...J'ai toujours eu un sentiment bizarre en reagrdant ces films, vantant l'effort de paix, et pourtant bâti comme les films va t'en guerre...d'avant guerre, justement.
Certains de ces films (source INA) sur la reconstruction étaient plutôt soft, comme celui ci sur la reconstruction de Royan...
D'autres étaient un peu limite au niveau du discours et de la morale, comme le montre ce documentaire sur la reconstruction d'un pont sur le Rhin...
Avec toujours cette bonne musique symphonique si légère....Le message était en substance, du moins je le lis comme ça: les teutons vont payer, et c'est bien fait pour eux.
Voilà où nous en étions il y a 60 ans. Certains l'ont oublié. Entre Chalampé et Paul et André, il y a déjà du boulot, et on a encore du bosser derrière pour s'aimer un peu...
Et maintenant, on ferait marche arrière?
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