BA Architecte

De retour de chez l'ingénieur thermicien qui fait les calculs pour cette maison, je vais m'attarder quelques messages sur le moyen d'avoir une température correcte sur un projet économique. De fait, au delà des principes bioclimatiques (orientation, implantation...) trois choses sont à privilégier pour avoir un bâtiment thermiquement performant: l'étanchéité à l'air isolation ventilation La ventilation: 1) pourquoi ventiler? Pour renouveler l'air du logement, qui se charge, lorsqu'il est occupé, en Co2 et en vapeur d'eau. 2) comment faisait t'on avant? : Les bâtiments n'étaient pas étanches à l'air. Sur des constructions existantes, le tiers des déperditions venaient des courants d'air. Problème: on ne maitrisait pas cette quantité de courants d'air, ce qui pouvait occasionner des difficultés pour calibrer au plus juste la source de chaleur. Trois types de ventilations, décrites ci dessous (avec le chat,

Les jeux étaient faits. Harcelé par la gent féminine pour des détails (escaliers de travers et interminables, électricité hasardeuse (dzzt dzzt doigts dans la prise), finitions pas finie du tout, pas de portes partout...) et par les taux d'intérêts prohibitifs du banquier (le patrimoine, ça coute cher), décision était prise de construire DU NEUF qui marche bien. Ouaih, du neuf avec les lumières qui illuminent quand on appuie sur le bouton,des robinets qui robinettisent, du chauffage qui chauffe. Mais attention, pas du neuf de constructeur, du neuf imaginé par MOI sur certains principes que j'avais dessiné pour « La conception Bioclimatique ». Pourquoi ce mépris pour les maisons de constructeurs, me direz vous. Parce que peut être il y en a des biens, mais regardez les exemples ci-dessous: il ne peut y avoir que des pavilloneurs pour construire des trucs aussi...des trucs aussi...aussi c*ns (excusez moi du gros mot, et crotte et zut, tant que j'y suis, je me lâche!..)  

J'adore ces deux images: deux conceptions du logement collectif idéal... Oh,  tiens!  Elle se ressemblent drôlement, dis donc! Des logements, desservis par des coursives généreuses, qui donneraient sur un patio arboré, avec une grande verrière qui couverait la joie et l'harmonie des relations sociales de l'unité d'habitation... trop coool!! Il y a un peu plus de garniture sur la deuxième image (viva la Pampa!), mais je ne peux m'empêcher de voir une similitude dans l'esprit et les ambitions de ces deux projets. Si je n'adhère pas nécessairement à l'esthétique du premier projet, emblématique des années 80, des Architectes Jeronimo Padron-Lopez, Yves et Luc Euvremer (ci-dessous, une cour centrale avec des jardins suspendus), je ne peux lui contester une certaine générosité: des terrasses et un espace public comme cela pour du logement social, cela me semble impossible aujourd'hui! Les ambitions du deuxième projet,

Dans le précédent message, je vous présentais un poste d'aiguillage fort sympathique. J'ai retrouvé sur un blog  (je consulte pas mal de site de trains en raison de mon-court-passé ferroviaire) cette magnifique photo des années 50.    Le capitaine Kirk aux commandes On la croirait tout droit sorti d'un film de propagande des années 50 sur la reconstruction. Malheureusement, dans le même blog, "Dijon ma région Ferroviaire"  http://f1rsm.free.fr/spip/spip.php?article88 vous trouverez le diaporama de la démolition de ce monument (que j'avais pressentie). Eh oui, les chemins de fers sont conduits par des ingénieurs et des comptables qui se contrefoutent de l'architecture (il n'y a pas qu'eux, d'ailleurs!). Le prochain bâtiment que j'adôôre et que je vais ressortir de mes cartons: le poste de relevage des eaux de La Grande-Résie, en Haute Saône. Génial! On s'en réjouit d'avance!

Eh puis voilà. J'ai mal tourné. Je suis parti dans une entreprise douteuse, entrainé par de mauvaises fréquentations. Je côtoyais vaguement depuis une dizaine d'années déjà des types louches: ils construisaient des maisons en paille (septique, mais curieux, j'ai fait les PC et les détails de quelques unes), montaient des installations électriques en 12 volts (contre les mauvaises ondes), bâtissaient des murs en bouse de yack....Bref, le grand n'importe quoi! Mais bon, quand Samuel Courgey et Jean Pierre Oliva m'ont proposé d'illustrer le bouquin « La conception Bioclimatique » (aux éditions Terre Vivante), j'ai saisi l'occasion. A moi la célébrité, les poulettes dans ma décapotable sur la croisette, la coke et les pains au chocolats à volonté . Je voyais là une occasion de satisfaire une fois de plus ma curiosité, et d'apprendre. En plus, j'aimais beaucoup les illustrations du précédent bouquin de "Jipé", « l'isolation écologi