Accéder au contenu principal

BBC Discount 2 - Est ce que ça passe?


Wooschhh!!!
130000 €uros en allant vers du passif. Bon, après tout, j'ai bien sorti ma maison à 1250 euros m2/TTC, alors qu'elle est à priori plus compliquée que ce que j'ai en tête pour ces clients.
Néanmoins, je pars chausser mes grosses lunettes afin de décortiquer le budget, pour voir « si ça passe » et leur donner une réponse ferme. Foutredieu, le thermiquement correct ne sera pas réservé qu'aux riches!

Pour des raisons que j'exposerais plus tard, je pars sur quelques présuposés de base: la maison est perpendiculaire à la pente et ménage un espace en dessous pour un garage ou un atelier. Elle sera en ossature bois (une question de religion?), couverte de panneaux pleins type « Eternit » en raison de prescriptions fortement suggérées par le PLU (le détail a son importance financière) et énôôôrmment isolée.
Il y aura des fenêtres en bois d'arbre, parce que c'est coool et que ça protège la planète, plutôt que du PVC plein de chlore qui pue (c'est mal).

Au début, c'est un tout petit croquis....

Je pars donc confiant, me disant que le coût du socle sur lequel repose la maison sera compensé par l'extrême simplicité de la maison au dessus.


Hop, je commence les additions(en HT, çela me fait 108000 pour l'ensemble). Pour la partie du dessus, une petite ossature bois que je maitrise bien, sur une ligne centrale de poteaux, avec chevrons porteurs, hop, 18000, couverture et bardage en panneaux, hop, 27000 (ouh là là, cher ce bardage!), 5000 de plomberie, 5000 « d'élec », 12 fenêtres à 750 (8500, glup), un chauffage par ventilation double flux avec pompe à chaleur, 12000 (il la vendent bien cher, leur doubleflu)+ 2000 de conduit pour le poele, cloisons et menuiseries intérieures au ratio à 12000, puis le socle.

Le socle: des déblais, beaucoup (250m3), des réseaux (pluie, EU, électricité, téléphone et tout et tout), les fondations avec soutènement, murs en « agglos », le tout recouvert d'un plancher préfabriqué avec hourdis polystyrène sous toute la maison. CRAC, 28000, emballé, c'est pesé.

Je fais le total: 117500. Pour 108000.


 
 


Posts les plus consultés de ce blog

Soyons sérieux!

 Je recycle ici un article que j'ai publié sur un réseau social ou la mythologie ne fait pas frémir grand monde.... Tout dans la mésaventure collective du virus qui nous afflige renvoie à des récits bibliques ou mythologiques... Au commencement, on pense bien évidemment au récit de Babel, dans le livre de la genèse 11, versets 1 à 9. Peter Bruegel, la tour de Babbel...c'était déjà bancal, leur construction, non?  Un parallèle facile entre la mondialisation, l'orgueil, la punition et la symbolique de cet épisode de la bible ne peut nous échapper !   Allons ensuite puiser dans la mythologie grecque : en vrac, Narcisse, Echo et Cassandre. William waterhouse, Echo et Narcisse...Narcisse avait vraiment besoin d'un psy, qui pourrait rester de marbre? Narcisse, qui devint si amoureux de son reflet dans l'eau qu'il prit racine et ne parvint plus à fabriquer des masques en papier tout occupé qu'il était à faire des selfies devant les train...

Question de point de vue...

  De passage à Genève, j’ai fait mon snob et je suis allé croquer l’immeuble Clarté de Le Corbusier.   Cet immeuble, moins connu que d’autres bâtiments de la même époque, comme la Cité du refuge de l’armée du Salut à Paris (construction en acier, localisation, standing ?) est souvent décontextualisé dans les photos qui en sont diffusées, objet moderne esseulé. Une photo des plus connues, ci dessous, laisse même planer le doute d'un parvis devant la façade nord de l'immeuble:     Cette attitude n'est pas réservée à la période contemporaine puisque les photos d'époque tentaient déjà d'extraire le bâtiment de son contexte, soit par des angles de vue dont j'ai pu constater sur place qu'ils nécessitent quelques contorsions... soit en choisissant certains éléments remarquables, comme l'entrée. La réalité est tout autre L’immeuble se présente sous différents visages selon le point de vue sur place : seul et « iconique » en regardant la rue St Laurent (u...

Louis Aragon, les passages de l'Opéra et la Morphologie Urbaine

Quand j'ai fait mes études d'Architecte, en 50 avant Jésus Christ, (à Paris, la capitaaale, quoi!), les enseignants avaient deux marottes : Paris, justement, et la morphologie urbaine. Pour faire simple, c’est scruter les traces de la mémoire de la ville à travers de vieux plans parcellaires tout moisis, pour voir comment elle s’est constituée et pour perpétuer sa mémôôôare. Bref, des trucs dont on se contrefout aujourd'hui, quand on rase des quartiers 20 ans après leur construction ( voir article : la cité des poétes ), ou que l'on balaie des territoires entiers pour refaire du neuf à la place ( la Presqu'ile à Lyon , les Halles à Paris , l'Ilot de la Samaritaine rue de Rivoli...) . La morpho, comme on l'appelle affectueusement peut se résumer à l'étude de la sédimentation de la ville, une discipline qui intéresse sûrement quelques érudits intellos, mais pas les promoteurs... Quel rapport avec l'Opéra ou Aragon? : les pa...